47 jours nous séparent des élections communales.
47, c'est la place de combat que j'occupe sur la liste PS à la Ville de Liège.
A cette occasion symbolique, j'ai souhaité vous communiquer ce que je pense sincèrement qu'il faudra dire et faire au cours des années à venir pour Liège.
IL FAUDRA DIRE !
Claude EMONTS s’exprime en faveur d’une politique alliant la responsabilité et la solidarité
Cette campagne électorale communale et provinciale s'ouvre lentement face à un double contexte :
Celui d'une situation économique délicate qui met en danger certains fondamentaux de notre bien être collectif.
Et celui d'autre part du renouveau de nombreuses villes qui, sortant d'une période compliquée, se redéploient tout en gardant certains stigmates témoignant des aléas du passé.
C'est le cas de notre belle ville de Liège dont on ne peut nier le redéploiement, mais qui souffre encore de certains maux...
IL FAUDRA DONC DIRE au cours de cette campagne électorale à quel point il est important de mettre en évidence le combat contre ces aspects que d'aucuns voudraient occulter... voire rayer de la carte.
Oui Liège a besoin d'une classe moyenne dynamique et productrice de richesse.
Oui Liège a besoin de plus emplois et d'emplois de tous types pour lutter contre le désespoir de beaucoup d'entre nos citoyens
Oui Liège doit viser la propreté de ses rues et de ses quartiers.
Oui Liège doit être une ville sûre et oui, comme le dit Manuel Valls, le Ministre français de l'intérieur, la sécurité est une valeur et chaque citoyen y a droit.
Et oui bien sûr tous les secteurs évoqués ci-dessus nécessitent des services publics justement dotés et financés, ainsi qu'un secteur privé sain et respecté.
MAIS IL FAUDRA AUSSI DIRE que la pauvreté est inacceptable quelles que soient ses formes, et que les socialistes que nous sommes doivent être un des fers de lance du combat qui vise l'utopie de l'éradiquer. ET que cela implique la volonté politique d'y mettre les moyens financiers et humains.
IL FAUDRA DIRE que ce combat est un des éléments fondamentaux de notre raison d'être et qu'en aucun cas nous ne voulons ni ne pouvons ignorer les drames que vivent nombre de nos citoyens.
IL FAUDRA DIRE et redire que nous refusons un système économique qui favorise le riche et l'instruit au détriment du pauvre et du faible.
IL FAUDRA DIRE, même si en période électorale ce n'est pas très glamour, que l'impôt communal - qui doit être raisonnable et juste - est un outil fondamental de cette lutte et doit être dû par toutes et tous.
IL FAUDRA DIRE l'importance des CPAS (Centres Publics d'ACTION Sociale) dans cette équation fondamentale de la lutte contre la misère.
IL FAUDRA DIRE à ceux qui trouvent que l'action sociale coûte cher au détriment du reste des politiques de la Ville, que cet investissement est justement utilisé, par des professionnels compétents et soucieux des deniers publics et qu’il est loin d’être aussi lourd, si l’on prend en compte la paix sociale qu’il favorise.
IL FAUDRA DIRE à quel point l'autonomie des CPAS est un gage de leur efficacité et refuser avec force toute tentative de les museler, de les supprimer, de les confondre dans d'autres services. Dire aussi bien sûr que plus nous travaillerons en synergie avec la Ville et mieux ce sera pour l’intérêt collectif, celui-ci s’entendant comme l’intérêt des deux institutions ET de l’ensemble des bénéficiaires. Dans cette grande lutte qui fait la dignité des sociétés de l'Ouest européen, nos CPAS sont des bastions. Ils gênent parfois ou irritent aussi car ils sont un poids financier important pour les finances communales, mais ils sont là toujours fermes dans la lutte contre l'indignité et l'on n'ose imaginer ce que seraient nos cités sans leur travail de fourmis.
IL FAUDRA DIRE enfin que ce qui précède s'insère dans une conviction que la politique de la Ville doit être équilibrée. Pour nous, il faut en ville tant de la culture urbaine que de la sécurité, il faut des commerçants performants qui trouvent une clientèle et des événements festifs qui égaient les quartiers, il faut de la propreté et de la sécurité. Mais il faut enfin de la justice sociale et des dirigeants qui ont les yeux ouverts et savent dire le vrai et le juste. Qui n'ont peur ni d'exposer les difficultés que nous posent la mendicité et la toxicomanie mais qui cherchent les solutions équitables et respectueuses de la dignité des personnes qui souffrent, qui réaffirment aussi toute la préoccupation qu'ils ont pour le logement trop cher ou délabré et qui agissent contre toute forme d'exploitation de l'autre, qui affirment toute l'empathie qu'ils ressentent pour ces populations qui viennent d'ailleurs et qu'il faut insérer tout en les sensibilisant à nos valeurs en leur garantissant le respect des leurs, et ce pour autant qu'elles ne soient pas contraires aux Droits de l'Homme.
IL FAUDRA DIRE ENFIN et répéter, que ce sont de tels s dirigeants, qui disent et appliquent ces principes, dont nous avons besoin, et que nous socialistes, nous engageons à être :
- libres et probes,
- ne recherchant ni le changement pour le changement,
- ni le pouvoir pour le pouvoir,
- mais l'action politique forte,
- osant parler de sécurité et de réponses urgentes tout en n’oubliant pas parallèlement de travailler sur les racines sociales du mal,
- et n'oublient pas le message des pères fondateurs: celui de la recherche de l'égalité des chances et du respect des plus faibles.
- ceux enfin, qui, veulent DEFENDRE L’ESSENTIEL POUR CONSTRUIRE L’AVENIR ET DONNER AUX JEUNES UN CHEMIN OU LE SOLEIL BRILLE .
C’est, en tant que socialiste et à titre personnel, à quoi je m’engage.
Claude EMONTS
Président du CPAS de Liège.