Il m'a été donné de m'exprimer en direct sur les ondes de La Première ce matin.
Voici un compte-rendu synthétique de l'entretien que j'ai eu avec Bertrand HEINE :
http://www.rtbf.be/info/societe/detail_ce-qui-est-problematique-c-est-ce-que-nous-ne-voyons-pas-dans-les-cpas?id=7883383
Bienvenue sur mon blog !
Au quotidien, je vous ferai part de mes réactions, de mes actualités, de mes photos, ...
A force de trop parler de crise, d'équilibre budgétaire et d'économies, on risque d'oublier les valeurs qui sous-tendent, tant nos ayants droits, que nos travailleurs ou nos décideurs politiques. Bref ne met-on pas en péril tout notre modèle de société? Mais c'est peut-être le but de certains.
jeudi 29 novembre 2012
vendredi 9 novembre 2012
Cette fois-ci, c'est confirmé. Je serai votre Président de CPAS pendant 3 ans
Chères Amies, Chers Amis,
C'est avec un grand plaisir que je puis désormais vous annoncer que j'exercerai, avec la même détermination et la même envie, la mission importante de Président du CPAS de Liège pendant 3 ans.
Je remercie ici toutes celles et ceux qui m'ont accompagné au cours de la campagne ainsi que tous les militants qui m'ont accordé leur confiance hier à l'occasion de l'Assemblée générale de la Section de Liège du PS.
Avec Marie-France MAHY, Anne FIEVET (le "petite dernière"), Dominique JANS, Marie HENRY, Jacques LECLERCQ et Christian BLERET, nos nouveaux Conseillers PS de l'action sociale, je m'engage à défendre les valeurs de solidarité et de responsabilité qui incombent à ceux qui font vivre le service public et au public.
Je vous remercie.
Claude
Ma vision de l'intégration à Liège aux côtés de Bart Somers, Bourgmestre de Malines le 28 novembre à Bruxelles
Une politique d’intégration locale forte et efficace: la clé du succès?
28
|
Novembre
2012 |
Adresse
| Itinera Institute, Boulevard Leopold II laan 184d, 1080 Brussels |
Date | 14:30hrs - 18:30hrs |
Détails | Au cours du deuxième volet de la série d’Itinera au sujet de l’intégration, nous abordons la question de l’immigration et de l'intégration au niveau local. Comment le niveau politique local peut-il influencer l'intégration? Quel est l'impact de l'immigration sur les collectivités locales? Quelle est la direction à suivre? Les autorités locales ont-elles une autonomie suffisante? Que peut-on améliorer? Le mercredi 28 novembre, vous recevrez une réponse à ces questions. D'éminents politiciens, des universitaires et des décideurs locaux, tant de Belgique que de l'étranger, donnent leur avis, débattent et échangent des ‘best practices’. Bart Somers, bourgmestre de Malines et ancien président de l'Open VLD et Claude Emonts, président du CPAS de Liège, donnent leur avis à partir d’une perspective malinoise et liégeoise. Ayse Oezbabacan, coordinatrice du « Stuttgart Integration Office", abordera l'approche de Stuttgart. |
Au cours du deuxième volet de la série d’Itinera au sujet de l’intégration, nous abordons la question de l’immigration et de l'intégration au niveau local.
Comment le niveau politique local peut-il influencer l'intégration? Quel est l'impact de l'immigration sur les collectivités locales? Quelle est la direction à suivre? Les autorités locales ont-elles une autonomie suffisante? Que peut-on améliorer?
Le mercredi 28 novembre, vous recevrez une réponse à ces questions.
D'éminents politiciens, des universitaires et des décideurs locaux, tant de Belgique que de l'étranger, donnent leur avis, débattent et échangent des ‘best practices’.
Bart Somers, bourgmestre de Malines et ancien président de l'Open VLD et Claude Emonts, président du CPAS de Liège, donnent leur avis à partir d’une perspective malinoise et liégeoise. Ayse Oezbabacan, coordinatrice du « Stuttgart Integration Office", abordera l'approche de Stuttgart.
Lien : http://www.itinerainstitute.org/fr/evenements/_event/local-integration-policy/
Lien : http://www.itinerainstitute.org/fr/evenements/_event/local-integration-policy/
mardi 23 octobre 2012
Débat : Pour ou contre le huis clos des conseils de CPAS?
La rédaction de la revue "Politique" de septembre-octobre 2012 (n°76) présente un dossier intitulé "Les CPAS, emplâtres du contrat social. Communes et aide sociale".
A cette occasion, il m'a été demandé de débattre avec Arnaud LISMOND, le Président de l'asbl "Solidarité contre l'exclusion" sur la pertinence de rendre publics les débats des Conseils de l'action sociale.
Si je suis favorable à une meilleure publicité de ce qui se fait dans les CPAS, je ne souhaite pas que l'on politise la politique en faveur de pauvres. En effet, je veux éviter les effets de manche et autres utilisations de la misère à des fins particratiques.
Je vous invite à lire cet échange de "salves" ainsi que le dossier dans son entièreté.
(Politique, revue de débats, n° 76, sept.-oct. 2012, 9 €).
lundi 15 octobre 2012
Merci à vous
Merci aux 1.361 liégeoises et liégeois qui m'ont accordé leur confiance à l'occasion de la défunte élection communale.
Je reste motivé et déterminé à l'idée de défendre les valeurs de solidarité et de responsabilisation sur le terrain de l'action sociale.
Bien à vous,
Claude EMONTS
jeudi 11 octobre 2012
Le vieillissement c'est maintenant
Avec mes collègues Michel COLSON, président de la section “CPAS” de l’AVCB et du CPAS de Watermael-Boitsfort, Philippe DEFEYT, président du CPAS de Namur , Jean-Marie SEVERIN, président du CPAS d’Eghezée, Anne VAN DER ELST, présidente du CPAS de Perwez, Bernard ANTOINE, directeur général de la Fédération des CPAS et Jean-Marc ROMBEAUX, économiste, j'ai rédigé une carte blanche qui a été publiée dans La Libre Belgique du 10 octobre.
Je vous invite à en prendre connaissance en cliquant sur ce lien : http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/765865/le-vieillissement-c-est-maintenant.html
Je vous invite à en prendre connaissance en cliquant sur ce lien : http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/765865/le-vieillissement-c-est-maintenant.html
mercredi 10 octobre 2012
Démagogie quand tu nous tiens et que tu laisses pointer le museau des intentions inavouées...
Ainsi donc un conseiller communal MR à Liège , ex-conseiller au CPAS de Liège, veut une réforme profonde des CPAS et se fend à ce propos d’un long communiqué[1]. Assez logiquement dès lors, ce texte affirme le besoin de « réformer profondément les CPAS ».
Normal direz-vous, pour un « réformateur… et j’aurais pu être d’accord, si je n’avais constaté d’ahurissantes assertions.
Normal direz-vous, pour un « réformateur… et j’aurais pu être d’accord, si je n’avais constaté d’ahurissantes assertions.
Mais lisons donc ses propos : « certains profiteraient de la campagne électorale pour – encore et toujours – réclamer un refinancement fédéral des CPAS », alors que d’autres blablabla, on connaît la ritournelle des gentils et des méchants……
Si l’on en croit alors notre conseiller novateur, le cri unanime des CPAS ne serait qu’un prétexte sans fondement. Il ne voit, d’ailleurs semble-t-il, aucun lien entre ce cri, presque désespéré de sous-financement chronique, et la présence d’une certaine droite qu’il connaît bien à des postes clefs du gouvernement fédéral…
Aucun rapport , en conséquence, entre les financements incomplets que ce même conseiller dénonçait pourtant depuis les bancs du conseil, et les difficultés des CPAS à faire plus et mieux. Ni d’ailleurs avec les nombreuses missions transférées vers les CPAS sans les moyens adéquats.
Cette affirmation assénée, ledit conseiller MR passe à quelques considérations bien senties et qui ne gênent personne (« le pauvre qui n’a pas l’énergie et qui est laissé à lui-même », « le (soi-disant) manque d’accompagnement du demandeur d’aide »), et ce pour en arriver subrepticement à la substance de sa parole réactionnaire…
Passons ici encore sur l’amnésie soudaine de l’ancien conseiller de CPAS (en campagne électorale, rappelons-le quand même) et expliquons : les CPAS d’aujourd’hui font un vaste travail de réinsertion professionnelle, sans les moyens suffisants (on le dit mezza voce pour ne pas le heurter) et remettent au travail dans la dignité des quantités de travailleurs via deux mesures certes imparfaites, mais qui ont le mérité d’exister, l’Art 60&7 et l’Art 61… Ainsi, à Liège, rien qu'avec la mesure « Art.60 », ce sont quelque 500 personnes qui sont remises à l'emploi chaque année. Nous les côtoyons d'ailleurs au quotidien ces balayeurs, jardiniers, techniciennes de surface ou autres travailleurs, et je salue, ici, leur courage tout en dénonçant le fait que les budgets ne suffisent pas pour en faire davantage.
Face à cela, notre ami propose… le bénévolat « rémunéré ».
Mais bon sang, la voilà la solution.
La liberté passe donc par le travail volontaire rémunéré. Une sorte de travail gratuit ou presque. Mettons dès lors à disposition des patrons et des ASBL des travailleurs bénévoles (mais priés de l’être ?) et libérons tous ces budgets détournés des vraies destinations, qui pourraient être – mais là, je provoque- : la valorisation du salaire des patrons par exemple….
Ah qu’il est simple, Monsieur le conseiller, de se limiter à dire : d’un côté il y a des « êtres humains dans l’oisiveté complète » (sic) et de l’autre des associations qui ont besoin de ressources humaines. Puis, hop, d’un coup de baguette magique et sans financement complémentaire annoncé, mettre tout ce petit monde en mouvement pour qu’il n’y aie plus d’oisifs ni d’associations en difficulté.
Vous n’êtes plus loin de transformer l’eau en vin. Bravo !
Mais au contraire je le répète : pour ma part le travail bénévole NE PEUT ETRE QUE LE RESULTAT D’UNE DEMARCHE VOLONTAIRE DE LA PERSONNE. Il ne peut en aucun cas remplacer la solidarité collective que constituent les aides sociales… Car, et le conseiller le dit presque ouvertement, ce sont les chômeurs qui sont visés derrière la logorrhée sur le CPAS. Nous voyons ici en fait une tentative populiste pur jus se déployer en pleine campagne électorale, qui se révèle en fait être un début d’attaque contre notre système social.
Vieux rêve droitier s’il en est, sans doute stimulé par les discours à la Romney…
Car relisons bien le propos : « Il n’est pas impensable ou irrespectueux de demander aux bénéficiaires d’une aide de la solidarité nationale de donner un peu de leur temps à l’autre via une association ou un pouvoir public » et « ce projet optimiste et volontariste pourrait être étendu aux bénéficiaires d’autres interventions de notre sécurité sociale ». Applaudissement du badaud, jusqu’au moment où il se trouvera dans la situation, lui ou un des siens ; et n’aura plus comme solution qu’à glaner son euro de récompense.
Car relisons bien le propos : « Il n’est pas impensable ou irrespectueux de demander aux bénéficiaires d’une aide de la solidarité nationale de donner un peu de leur temps à l’autre via une association ou un pouvoir public » et « ce projet optimiste et volontariste pourrait être étendu aux bénéficiaires d’autres interventions de notre sécurité sociale ». Applaudissement du badaud, jusqu’au moment où il se trouvera dans la situation, lui ou un des siens ; et n’aura plus comme solution qu’à glaner son euro de récompense.
Mais au-delà, c'est surtout faire fi des obligations contenues depuis 2002 d'ailleurs, dans la Loi sur l'intégration sociale, qui rend obligatoire la définition d'un projet d'intégration sociale, d’un suivi, et/ou surtout, d’une disposition « à travailler » pour pouvoir bénéficier de l'aide. Ne pas relever cet aspect fondamental du dispositif d'aide (et donc de l'équilibre droits et devoirs) est non seulement de la désinformation, mais également une injure profonde au travail réalisé quotidiennement par l'ensemble des personnes qui oeuvrent dans les CPAS.
Vieux retour aux fantasmes d’un autre temps, rêves nouveaux…
J’en appelle pour ma part à tous les gens de progrès à bien réfléchir au propos et comprendre qu’en fait, incidemment, se construit là le discours de la nouvelle droite.
Claude EMONTS.
Claude EMONTS.
jeudi 4 octobre 2012
Avec les joueurs du Standard de Liège
Un grand merci au RSCL pour son soutien à Liège Expo 2017 et pour sa collaboration fructueuse avec Coup d'Envoi.
mardi 2 octobre 2012
Ma lettre à la Ministre de l'emploi, Monica DE KONINCK - Je vous propose de mener avec vous une bataille pour l'emploi
Madame Monica DE CONINCK
Ministre de l’Emploi
Rue Ernest Blérot 1
1070 BRUXELLES
Liège, le 2 octobre 2012
Madame la Ministre,
Je lis dans la presse de ce jour que vous avez tenu une « Social Academy » avec l’administrateur délégué de la F.E.B.*, sur le thème des études et surtout sur le fait que beaucoup trop de jeunes sortent des études sans diplôme.
Vous qui êtes une ancienne présidente de CPAS, et pas de n’importe lequel puisqu’il s’agit de celui d’Anvers, n’ignorez rien de la situation des jeunes qui, via le revenu d’intégration, poursuivent des études.
Au CPAS de Liège, celui dont j’ai l’honneur d’être président, nous avons, depuis plusieurs années maintenant, créé une « antenne-jeune » qui traite non seulement des dossiers d’étudiants, mais aussi de ceux de tous ces jeunes entre 18 et 30 ans qui, par les hasards et les malheurs de la vie ont à passer par nos guichets…
Nous constatons en premier lieu que si l’on considère le total de nos bénéficiaires, un tiers de ceux-ci sont des jeunes personnes qui souffrent de problèmes divers, allant des différents familiaux d’ordre culturel, à la pauvreté sous toutes ses formes – et c’est peu dire que les formes sont multiples – en passant par les affres des assuétudes, qu’elles soient médicamenteuses ou toxicologiques.
Tous ces jeunes sont dans des situations désespérantes, et malgré cela, plus de 800 d’entre eux rien qu’à Liège, suivent des études qu’elles soient de niveau secondaire ou universitaires.
Pour ceux-là, la machine solidaire joue son rôle, grâce au dévouement d’un personnel tout entièrement dédié à cette charge, et ce malgré les difficultés rencontrées parfois (violences verbales, revendications du « j’ai droit à », menaces de la famille, obstacles de la langue, et j’en passe).
Vous constatez, et c’est bien le moins, le manque de jeunes disposant d’un diplôme et de mon côté, je vois le travail fait dans les CPAS.
Je me demande dès lors pourquoi une intervention telle que celle que vous venez de faire ne mentionne en rien cette réalité, à savoir que l’aide sociale peut aussi s’avérer un ascenseur social pour celles et ceux qui saisissent leur chance, et ils sont nombreux.
Je connais votre compétence en la matière pour avoir été votre collègue et vous avoir rencontrée souvent.
Pourquoi dès lors ne pas mettre sur pied avec votre collègue de l’intégration sociale un ambitieux plan de collaboration avec les CPAS, où vous fixeriez des objectifs et donneriez les moyens d’obtenir ces diplômes qui ouvrent sur l’emploi.
Ce plan pourrait avoir deux volets : le premier permettrait de favoriser la réussite des étudiants que j’ai mentionné plus haut et ce en améliorant l’encadrement dans des services tels que l’antenne-jeune d’une part ; le second développerait un ambitieux plan de formation via l’article 60 (contrat temporaire de service public), ou l’article 61 (ensemble de mesures favorisant l’emploi temporaire en secteur privé).
Vous ne l’ignorez pas, il y a énormément de compétences et/ou de (bonne) volonté dans les CPAS, tant au niveau des bénéficiaires dont nombreux sont ceux qui pleurent au sens propre pour avoir leur chance, qu’à celui des travailleurs sociaux, qui donnent beaucoup d’eux-mêmes… mais les moyens manquent cruellement par rapport à l’énormité du défi….
Avec votre soutien, tout cela peut prendre une autre envergure, qui serait coordonnée par vous et, s’il est preneur d’un véritable effort d’insertion sociale, par le président de la F.E.B.
Je considère qu’il ne faut pas toujours penser aux CPAS en termes pessimistes, mais au contraire utiliser les outils que cette armée de travailleurs sociaux ont développé avec succès.
Faire de l’antenne-jeune un modèle à suivre, un repère pour sauter l’obstacle de la précarité, faire de l’activation en CPAS un des axes de votre politique de l’emploi : n’est-ce pas là un bel et ambitieux objectif pour une ministre de l’emploi, ancienne présidente de CPAS ?
En ce qui me concerne, tant au niveau de la Fédération des CPAS que je préside, qu’à celui du CPAS de Liège, je suis à votre disposition pour mettre sur pied ce plan de bataille, que nous pourrions développer avec les Universités, les écoles, le patronat et le FOREM/VDAB/ACTIRIS.
Je suis à votre disposition, Madame la Ministre, pour une bataille de l’emploi qui commencerait par le début, soit par les plus jeunes et les plus défavorisés.
Claude EMONTS,
Président.
mercredi 26 septembre 2012
Se battre pour la culture
Madame,
Monsieur,
La culture occupe une place importante dans le développement des villes, pour les femmes et les hommes qui ont décidé d'y vivre.
Comprendre le monde dans lequel nous vivons, nous y insérer en tant que citoyens, voilà à quoi la culture nous conduit pourvu qu'on la conçoive comme vecteur d'émancipation sociale et d'épanouissement personnel.
Elle peut ainsi favoriser l’avènement d’une société plus juste, plus démocratique et plus solidaire.
Elle conduit à définir des valeurs universelles et permet aux différences de se confronter et de s’enrichir mutuellement.
Nous sommes, signataires de cette lettre, engagés pour cette culture qui favorise l'émergence du lien social et permet aux différences de se confronter, de s'enrichir mutuellement et parfois de découvrir des valeurs universelles.
Si nos actions se concrétisent sur des terrains différents, notre objectif est commun: l'accès de tous à la pratique culturelle dans la diversité de ses manifestations que nous nous engageons.
Construire par la culture un art de vivre où chacun pourra définir un projet de vie dans un espace de solidarité et d'égalité, voilà notre vision du monde.
Marie-France Mahy
Claude Emonts
Jean Pierre Hupkens
mardi 18 septembre 2012
Bientôt de nouveaux locaux pour la Maison de la Citoyenneté de Sainte-Marguerite
Je suis heureux que le chantier qui aboutira sur la rénovation complète de la maison de la rue du Général Bertrand, 1 (ancien presbytère), ait débuté.
J'ai prononcé quelques mots à cette occasion hier.
En voici deux clichés.
J'ai prononcé quelques mots à cette occasion hier.
En voici deux clichés.
lundi 17 septembre 2012
vendredi 14 septembre 2012
Et si on agitait le bocal aux idées ?…
Il en va des idées comme des fruits exotiques, il faut parfois y goûter pour découvrir leurs vertus inattendues.
Il en va ainsi également, à mes yeux tout au moins, quand on aborde le thème des CPAS et de leur relation filiale avec la Ville ou la commune.
Il en va ainsi également, à mes yeux tout au moins, quand on aborde le thème des CPAS et de leur relation filiale avec la Ville ou la commune.
Beaucoup savent que dès janvier 2013, les villes de plus de 30.000 habitants verront leur Collège Communal réduit d’une unité. Passons sur la logique qui pourrait faire croire, via cette mesure, que c’est dans ces villes et communes qu’il y a le moins de travail pour un pouvoir exécutif, et penchons-nous un instant sur le grand dessein – déjà réalisé dans certaines villes et communes – de « rapprocher » le CPAS et l’échevinat des Affaires Sociales pour en faire un seul et grand ensemble…
A priori, il faut avouer que cette mesure a toutes les apparences de la logique implacable. Et pourtant…
Prenons le cas de notre bonne Ville de Liège… Son CPAS pèse 140 millions d’euros pour un personnel qui, Article 60&7 compris, compte plus de 1100 travailleurs. Il gère la grande détresse, les situations les plus difficiles, et ses agents se doivent de connaître autant que faire se peut une vaste panoplie de lois qui va de la loi organique des CPAS en passant par celle sur les pensions ou sur les lois sociales en général, pour ne prendre que quelques exemples. Il est contraint à une vitesse de réaction que ne connaît aucun autre service, soit décider en 30 jours (ce qui parfois d’ailleurs se révèle être la quadrature du cercle). Son Conseil de l’Action Sociale, président en tête, est présent sans fléchir dans une multitude de situations complexes, et cette tâche nécessite un temps plus que plein qui se développe sur des multiples terrains.
Il est singulier d’ailleurs de constater à l’inverse à quel point le travail du CPAS est méconnu, ce qui ne manque pas de relever d’une injustice flagrante. Bien souvent le discours qui le concerne se limite au calcul des euros et des centimes pour conclure inévitablement sur le thème du coût excessif, voire de la mauvaise gestion. Or rares sont ceux qui viennent voir de visu avec quelle qualité et quel sérieux tout ce travail se réalise. Avec quelles difficultés humaines aussi…
Cette détresse humaine n’est pas traitée par l‘échevinat des Affaires Sociales, dont l’importance n’échappe à personne, mais dont le domaine d’activité s’adresse plutôt à des citoyens qui ont besoin d’un appui ou d’un Service Social Communal, mais QUI NE SONT PAS dans la détresse évoquée plus haut. Service Social Communal, crèches, aide aux personnes Handicapées (hors AWIPH et « Vierge Noire » bien entendu), ne relèvent pas de la même nature et il ne convient pas à mes yeux de mélanger les deux problématiques.
Notre propos ici n’est pas de nier que des restructurations internes soient nécessaires entre ces deux ces deux instances. Car au cours du temps, une confusion a pu s’installer entre les missions des uns et des autres (J’évoque ici par exemple tout ce qui relève de l’action sociale. Celle-ci doit impérativement relever du CPAS dont c’est la mission légale), mais par ailleurs il nous faut également travailler aux synergies que nous croyons indispensables, de manière plus générale, entre certains services généraux de la Ville et du CPAS, tout en plaidant pour plus de cohérence interne.
Si l’on analyse l’importance pour une cité comme Liège d’un poste tel que celui de président de CPAS, faut-il alors compliquer plus qu’aujourd’hui la tâche de ce dernier, alors que cela va le distraire de sa mission principale, qui est bien d’être le symbole du dernier filet de protection sociale ?
Si l’on analyse l’importance pour une cité comme Liège d’un poste tel que celui de président de CPAS, faut-il alors compliquer plus qu’aujourd’hui la tâche de ce dernier, alors que cela va le distraire de sa mission principale, qui est bien d’être le symbole du dernier filet de protection sociale ?
Alors, quoi ? N’y-t-il pas plus efficace, même si moins évident au premier regard ?
Je plaide pour ma part pour que l’on réfléchisse à un regroupement (puisqu’il en faut un), entre par exemple l’échevinat de la Jeunesse et des Sports et ce fameux échevinat des affaires sociales. Et que l’on repense globalement l’aide sociale en restructurant les différents services.
Tout d’abord parce si l’on analyse les chiffres, on constate que le CPAS prend déjà en charge, lui, un nombre considérable de jeunes entre 18 et 30 ans (un tiers du total des ayants droits). Mais qu’il s’agit d’une population très fragilisée ne nécessitant pas une prise en charge très spécifique et spécialisée, qu’il ne faut pas confondre avec ceux qui connaissent une difficulté passagère.
Ensuite parce que chaque jeune qui a des difficultés ne relevant pas de la perte de tous ses droits, mérite lui aussi une prise en charge lui donnant des chances d’avancer dans la vie de manière positive..
N’est-il pas plus efficace dans ce cas de donner à l’échevin de la jeunesse cet outil social communal qui, via les compétences et les budgets qui sont les siens (le sport entre autres), lui permettra de donner le coup de pouce nécessaire au jeune envisagé, sans passer par la case si délicate du CPAS ?
N’est-il pas plus efficace dans ce cas de donner à l’échevin de la jeunesse cet outil social communal qui, via les compétences et les budgets qui sont les siens (le sport entre autres), lui permettra de donner le coup de pouce nécessaire au jeune envisagé, sans passer par la case si délicate du CPAS ?
Soyons dès lors créatifs, ne mélangeons pas tous nos œufs et tentons de donner à notre action la plus grande pertinence possible pour le citoyen. Ne confondons pas le juste besoin de synergies entre la commune et son CPAS avec l’abandon de priorités telles que la lutte contre la pauvreté, quittons l’obsession budgétaire pour la justice sociale.
Et si nous tentions de penser autrement. D’agiter ce fameux bocal aux idées et de nous laisser aller à rêver à d’autres possibles. Et si la suppression d’un échevinat devenait alors une formidable opportunité d’améliorer l’organisation et l’efficacité de nos actions de proximité, au profit du bien-être de nos concitoyens ?
Claude EMONTS
Président du CPAS de Liège.
Président de la Fédération des CPAS de Wallonie.
lundi 3 septembre 2012
Le verre de rentrée, une vraie réussite
J'ai eu le plaisir de vous rencontrer hier à l'occasion du verre de rentrée que j'organisais avec Nathalie.
Je place ci-dessous quelques photos pour rendre au mieux la convivialité qui y a régné. J'en profite aussi pour remercier toutes celles et ceux qui y ont participé.
Go for 47!
Je place ci-dessous quelques photos pour rendre au mieux la convivialité qui y a régné. J'en profite aussi pour remercier toutes celles et ceux qui y ont participé.
Go for 47!
mardi 28 août 2012
JOUR J-47 avant les élections communales
Chers Amis,
47 jours nous séparent des élections communales.
47, c'est la place de combat que j'occupe sur la liste PS à la Ville de Liège.
A cette occasion symbolique, j'ai souhaité vous communiquer ce que je pense sincèrement qu'il faudra dire et faire au cours des années à venir pour Liège.
47 jours nous séparent des élections communales.
47, c'est la place de combat que j'occupe sur la liste PS à la Ville de Liège.
A cette occasion symbolique, j'ai souhaité vous communiquer ce que je pense sincèrement qu'il faudra dire et faire au cours des années à venir pour Liège.
IL FAUDRA DIRE !
Claude EMONTS s’exprime en faveur d’une politique alliant la responsabilité et la solidarité
Cette campagne électorale communale et provinciale s'ouvre lentement face à un double contexte :
Celui d'une situation économique délicate qui met en danger certains fondamentaux de notre bien être collectif.
Et celui d'autre part du renouveau de nombreuses villes qui, sortant d'une période compliquée, se redéploient tout en gardant certains stigmates témoignant des aléas du passé.
C'est le cas de notre belle ville de Liège dont on ne peut nier le redéploiement, mais qui souffre encore de certains maux...
IL FAUDRA DONC DIRE au cours de cette campagne électorale à quel point il est important de mettre en évidence le combat contre ces aspects que d'aucuns voudraient occulter... voire rayer de la carte.
Oui Liège a besoin d'une classe moyenne dynamique et productrice de richesse.
Oui Liège a besoin de plus emplois et d'emplois de tous types pour lutter contre le désespoir de beaucoup d'entre nos citoyens
Oui Liège doit viser la propreté de ses rues et de ses quartiers.
Oui Liège doit être une ville sûre et oui, comme le dit Manuel Valls, le Ministre français de l'intérieur, la sécurité est une valeur et chaque citoyen y a droit.
Et oui bien sûr tous les secteurs évoqués ci-dessus nécessitent des services publics justement dotés et financés, ainsi qu'un secteur privé sain et respecté.
MAIS IL FAUDRA AUSSI DIRE que la pauvreté est inacceptable quelles que soient ses formes, et que les socialistes que nous sommes doivent être un des fers de lance du combat qui vise l'utopie de l'éradiquer. ET que cela implique la volonté politique d'y mettre les moyens financiers et humains.
IL FAUDRA DIRE que ce combat est un des éléments fondamentaux de notre raison d'être et qu'en aucun cas nous ne voulons ni ne pouvons ignorer les drames que vivent nombre de nos citoyens.
IL FAUDRA DIRE et redire que nous refusons un système économique qui favorise le riche et l'instruit au détriment du pauvre et du faible.
IL FAUDRA DIRE, même si en période électorale ce n'est pas très glamour, que l'impôt communal - qui doit être raisonnable et juste - est un outil fondamental de cette lutte et doit être dû par toutes et tous.
IL FAUDRA DIRE l'importance des CPAS (Centres Publics d'ACTION Sociale) dans cette équation fondamentale de la lutte contre la misère.
IL FAUDRA DIRE à ceux qui trouvent que l'action sociale coûte cher au détriment du reste des politiques de la Ville, que cet investissement est justement utilisé, par des professionnels compétents et soucieux des deniers publics et qu’il est loin d’être aussi lourd, si l’on prend en compte la paix sociale qu’il favorise.
IL FAUDRA DIRE à quel point l'autonomie des CPAS est un gage de leur efficacité et refuser avec force toute tentative de les museler, de les supprimer, de les confondre dans d'autres services. Dire aussi bien sûr que plus nous travaillerons en synergie avec la Ville et mieux ce sera pour l’intérêt collectif, celui-ci s’entendant comme l’intérêt des deux institutions ET de l’ensemble des bénéficiaires. Dans cette grande lutte qui fait la dignité des sociétés de l'Ouest européen, nos CPAS sont des bastions. Ils gênent parfois ou irritent aussi car ils sont un poids financier important pour les finances communales, mais ils sont là toujours fermes dans la lutte contre l'indignité et l'on n'ose imaginer ce que seraient nos cités sans leur travail de fourmis.
IL FAUDRA DIRE enfin que ce qui précède s'insère dans une conviction que la politique de la Ville doit être équilibrée. Pour nous, il faut en ville tant de la culture urbaine que de la sécurité, il faut des commerçants performants qui trouvent une clientèle et des événements festifs qui égaient les quartiers, il faut de la propreté et de la sécurité. Mais il faut enfin de la justice sociale et des dirigeants qui ont les yeux ouverts et savent dire le vrai et le juste. Qui n'ont peur ni d'exposer les difficultés que nous posent la mendicité et la toxicomanie mais qui cherchent les solutions équitables et respectueuses de la dignité des personnes qui souffrent, qui réaffirment aussi toute la préoccupation qu'ils ont pour le logement trop cher ou délabré et qui agissent contre toute forme d'exploitation de l'autre, qui affirment toute l'empathie qu'ils ressentent pour ces populations qui viennent d'ailleurs et qu'il faut insérer tout en les sensibilisant à nos valeurs en leur garantissant le respect des leurs, et ce pour autant qu'elles ne soient pas contraires aux Droits de l'Homme.
IL FAUDRA DIRE ENFIN et répéter, que ce sont de tels s dirigeants, qui disent et appliquent ces principes, dont nous avons besoin, et que nous socialistes, nous engageons à être :
- libres et probes,
- ne recherchant ni le changement pour le changement,
- ni le pouvoir pour le pouvoir,
- mais l'action politique forte,
- osant parler de sécurité et de réponses urgentes tout en n’oubliant pas parallèlement de travailler sur les racines sociales du mal,
- et n'oublient pas le message des pères fondateurs: celui de la recherche de l'égalité des chances et du respect des plus faibles.
- ceux enfin, qui, veulent DEFENDRE L’ESSENTIEL POUR CONSTRUIRE L’AVENIR ET DONNER AUX JEUNES UN CHEMIN OU LE SOLEIL BRILLE .
C’est, en tant que socialiste et à titre personnel, à quoi je m’engage.
Claude EMONTS
Président du CPAS de Liège.
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