(Source : Le Soir)
Demelenne : « Cela permettra d’éviter la moitié des exclusions »
Le correctif vise plus particulièrement les personnes ayant quitté l’école et dont le travail à temps partiel (avec complément de chômage) n’était pas considéré comme tel au risque d’entraîner une exclusion.
En vertu de la correction apportée, la période de travail est bien considérée comme telle (et non plus comme une période de chômage) s’il s’agit d’un emploi à 1/3 temps au minimum pendant une période de six mois et plus.
Depuis plus d’un an les syndicats dénonçaient le côté « injuste » de cette réforme et criaient à la catastrophe sociale. Pour rappel, la FGTB avait estimé à 55.000 personnes le nombre d’allocataires risquant l’exclusion en janvier 2015.
La secrétaire générale de la FGTB Anne Demelenne s’est réjouie de cette évolution qui selon elle permettra d’éviter « la moitié des exclusions prévues en 2015 ». « Le PS et le sp.a sont revenus à la charge aujourd’hui, c’est un soulagement pour beaucoup de personnes », a souligné Anne Demelenne.
Malgré cette modification de dernière minute, la fronde syndicale contre la réforme du chômage ne devrait pas s’éteindre. Les trois syndicats du pays demandent toujours le retrait pur et simple de la réforme du chômage.
Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB, a réagi sur Twitter : « La mobilisation syndicale pousse le gouvernement à faire un demi-pas en arrière sur la réforme du chômage. Un effet aussi de la montée du PTB dans les sondages. On continue le combat! », a-t-il commenté.