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Au quotidien, je vous ferai part de mes réactions, de mes actualités, de mes photos, ...
A force de trop parler de crise, d'équilibre budgétaire et d'économies, on risque d'oublier les valeurs qui sous-tendent, tant nos ayants droits, que nos travailleurs ou nos décideurs politiques. Bref ne met-on pas en péril tout notre modèle de société? Mais c'est peut-être le but de certains.

lundi 23 février 2015

La fête du Printemps

Le samedi 21 Mars

"La Parenthèse soutient Article 27 Liège”

10% de vos achats seront rétrocédés à l’asbl Article27 Liège 

De nombreuses activités seront organisées de 11h à 17h: création de badges, grimages, contes et histoires kamishibai....

L’asbl Article 27 se donne la mission de sensibiliser, de faciliter la participation culturelle pour toute personne vivant une situation sociale et/ou économique difficile.

Elle agit sur le coût de l’offre via un ticket modérateur valable à Bruxelles et en Wallonie et elle mise sur l’accompagnement pour encourager l’expression critique et/ou artistique.Son travail se développe en réseau avec des partenaires sociaux, culturels et les publics.

Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.Article 27 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme

La parenthèse se situe au 24, rue des Carmes à 4000 Liège.
A proximité du centre piétonnier de Liège et du Centre culturel des Chiroux.
ouvert de 10h à 18h


On vous y attend nombreux !

vendredi 20 février 2015

Le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté dénonce l'idée de fusion commune-CPAS



Le 12 février dernier, le RWLP publiait le communiqué suivant : 

Parce que « le métier CPAS» requiert des compétences spécifiques, un espace-temps spécifique, un cadre administratif et de gestion spécifique, une évaluation sérieuse, une responsabilité sociétale majeure, le RWLP plaide pour que les CPAS gardent leur autonomie en tant qu’entités en charge de l’action sociale sur les communes.
Parce que « le métier CPAS » est essentiel, Le RWLP demande que ceux-ci consacrent leur temps à la réflexion et l’analyse, pour construire des évolutions basées sur les compétences capitalisées mais également sur les limites et problèmes à dépasser. Le questionnement des missions, visions et pratiques, et ce en interrelation avec les autres acteurs publics et privés de la société civile, dont les acteurs qui luttent contre la pauvreté prime sur tout autre type de question.

Pour lire la suite, cliquez ici.

vendredi 13 février 2015

Les CPAS ont dit non à la fusion le 12/2 au salon des mandataires de Marche-en-Famenne

Voici quelques photos de cette belle action menée par la Fédération des CPAS de Wallonie le 13 février dernier, action qui a mobilisé des dizaines de CPAS de notre Région à l'occasion du Salon des Mandataires 2015 (voir article de l'Avenir ici).

Je les remercie vivement pour leur présence, leur soutien et leur dynamisme!






Repartage vidéo de TV Lux : http://www.tvlux.be/video/action-des-cpas-au-salon-des-mandataires_18480.html

jeudi 5 février 2015

Quelle est la valeur ajoutée des fusions entre communes et CPAS???

Si, comme nous, vous croyez à la valeur ajoutée des CPAS: merci de diffuser largement ce texte.

Quelle est la valeur ajoutée ?
 Que cela ferait des économies..



Ce 30 janvier 2015 avait lieu à Namur l'Assemblée Générale annuelle de la Fédération des CPAS wallons, qui - faut-il le dire- se déroulait dans une atmosphère empreinte d'émotion.

Encouragés par le soutien de la Fédération wallonne des assistant(e)s sociaux, du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (sur les aspects fusion/intégration avec les communes), mais aussi par celles des Directeurs Généraux et des Directeurs financiers de CPAS, nous avions devant nous une salle attentive de plus de 300 personnes.

Il nous fallut commencer par nous interroger sur le fait que lors de la précédente A.G., tenue avant les élections, quatre représentants des partis alors présents au Parlement Wallon, nous aient assurés de leur opposition au principe de cette fusion/intégration.

Quelle ne fut pas notre surprise, dès lors, de constater que la DPR contenait une petite phrase qui, quoique cachée dans l'ensemble, se révélait explosive: la possibilité de fusion sur base volontaire des communes avec leur CPAS... 
Nous eûmes beau chercher dans les programmes des deux partis actuellement au gouvernement wallon, nous n'y trouvâmes aucune allusion à cette évolution, à nos yeux contre-productive...

D'où venait donc cette bombe à retardement ? ? ? Et quelle était donc l'urgence qui l'eut justifiée ? Où fut à cet égard la large consultation qu'eut mérité un tel mouvement tellurique ?



Car, il n'est sans doute nul besoin de rappeler que, pour les CPAS et leur fédération, l'autonomie des deux institutions est bel et bien une nécessité destinée à protéger le travail social qui, nous l'avons souvent répété, nécessite la sérénité et mérite le débat apaisé.

Sommes-nous dès lors à ce point enfermés dans une démarche corporative, où chacun se battrait pour sa petite place au chaud ?

Bien entendu, il ne s'agit nullement de cela, mais au contraire -comme l'a dit si joliment la présidente du CPAS de Chaumont-Gistoux, de garder UNE JUSTE DISTANCE entre les dossiers communaux et l'aide/action sociale. Mais une juste distance qui impliquerait un soutien actif des communes dans ce qui est vécu actuellement comme injuste par un personnel mal à l'aise, fatigué, irrité et parfois au bord du burn-out.

Car la charge de travail devient insupportable dans des conditions sans cesse plus mauvaises.

De cet état de fait découle une question centrale: QUELLE EST LA VALEUR AJOUTEE d'un débat importé de toutes pièces où ne sait trop bien d'où (on l'a vu, pas du programme des partis), ni pourquoi (sinon de petits méticuleux calculs comptables)....

POURQUOI CE DEBAT, synonyme de perte de temps, alors que l'urgence -elle - est sociale. Pourquoi pas celui d'une fusion des 4 Ministères wallons en charge d'une parcelle du social, qui pourrait -elle - donner aux CPAS un interlocuteur unique ?

Avant les élections et avant "LA" phrase, tant dans notre mémorandum que plus tard face aux formateurs, nous avons réclamé UN PLAN MARCHAL SOCIAL qui viendrait répondre à la pauvreté qui rampe, et à la grogne qui monte ? Au désespoir qui fleurit et qui est potentiellement porteur de catastrophes...

Rien nous a répondu l'écho...

Nous avions pourtant expliqué que, face aux sanctions/exclusions du chômage, pointaient les fins de droits, toutes ces mesures s'ajoutant à la masse déjà considérable des demandeurs de Revenus d'Intégration et d'Aide Sociale, jamais complètement financés - bien entendu...

Nous avions pourtant suggéré un plan wallon de remise au travail, via le mécanisme de l'Art.60 et 61, de personnes qui auraient pu être mis à la disposition des communes et des associations reconnues pour leur utilité sociale...
Nous avions évoqué l'organisation sur une grande échelle de cours de français pour la population immigrée, très demandeuse...

Nous avions abordé le thème des compétences non légales des CPAS, mais oh combien vitales comme les services de maintien à domicile ou encore les MR/MRS...

Rien là non plus, ou si peu.. Et pourtant de ces êtres humains, il faudra bien s'en occuper ! ! !

Mais au contraire nous répondit une crispation sur un changement de structure ne menant à pas grand chose.  Parce qu'au fond que nous dit-on ?

Fort bien, mais à ces économies nous ne sommes nullement opposés, pour autant que soit préservé l'essentiel.

Nous sommes, et nous le montrons, POUR les synergies avec les communes.  Nous sommes POUR des rapprochements - quand ils sont logiques, entre des services ouvriers, des archives, informatiques, POUR un service commun des marchés publics, POUR quand c'est possible un bâtiment commun, POUR un service du personnel commun pour autant qu'aient été prises en compte les multiples différences entre les deux métiers. 

Mais ces mouvements là, nous les souhaitons placés sous deux lignes hiérarchiques organisées intelligemment, et DANS L'INTERET DES DEUX INSTITUTIONS.

Nous sommes si peu opposés aux changements que nous en proposons nous-mêmes, pour autant qu'ils aillent dans le sens de l'intérêt des personnes. Nous proposons entre autres d'évoluer dans l'autonomie vers des coopérations entre CPAS, via par exemple un mécanisme appelé Chapitre XII et qui regroupe des institutions publiques et des associations. 

Via des clusters (regroupements de CPAS) ou en faisant des CPAS les ensembliers de la politique sociale de la commune, comme Charleroi ou Mons en font actuellement l'expérience.

Nous réclamons, en tous les cas, et cela va dans le sens des bassins de vie défendus par le Ministre Furlan, une définition claire du territoire PERTINENT qui, en matière de pauvreté et d'action sociale, n'est nullement celui de la commune...
A toutes ces réflexions, nous répond un débat sur les structures alors que nous n'avons nul besoin de DESTRUCTION , mais bien d'INNOVATION SOCIALE.

Enfin, pour terminer, il convient sans doute de pointer l'évolution flamande qui, dès 2019 intégrera tous les CPAS dans les communes... Qui ne voit que l'étape suivante sera celle de dénoncer le financement fédéral de l'aide et d'une partie de l'action sociale, pour les recentrer sur les communes puis contester à la Wallonie et à Bruxelles le droit d'en bénéficier ? A nouveau, ce seront les plus pauvres qui en feront les frais...

Il est permis dès lors de se demander qui, alors, aura été grugé ?

Claude Emonts,
Président de la Fédération des CPAS de Wallonie.

Une deuxième vague de fins de droit aux allocations d'insertion attendue ce mois

Pour lire l'article de Today in Liège :


cliquez ici.

mercredi 4 février 2015

Inauguration des nouveaux locaux de la Maison de la Citoyenneté, le SIS du CPAS de Liège sur le quartier de Sainte-Marguerite

Un service d’insertion sociale

La Maison de la Citoyenneté du CPAS de Liège a été créée en 1997 et agréée « Service d’Insertion sociale » par la Région Wallonne en 2005.
Comme nos deux autres services d’insertion sociale de notre Centre – la Ferme de la Vache et la Maison Carrefour -, la Maison de la Citoyenneté se donne pour mission de lutter contre les situations d’exclusion sociale en développant des actions collectives ou communautaires préventives et curatives. Il s'agit d'une étape dans le processus d'intégration socioprofessionnelle de nos bénéficiaires.
J'ajouterai que ce travail se fait en articulation avec les partenaires du quartier de Sainte-Marguerite, notamment au sein de la Coordination socioculturelle du quartier.
Mes collaborateurs vous présenteront les missions et les actions de ce service qui fait honneur à notre Centre.

Une rénovation en profondeur

Au fil des ans, les anciens locaux de la Maison de la Citoyenneté, sis au 35 rue du Général Bertrand, étaient devenus exigus en regard du nombre des bénéficiaires et des activités proposées.
En 2012, la Ville de Liège a accepté de mettre gratuitement à la disposition du CPAS de Liège, un bâtiment communal plus spacieux et mieux adapté, sis rue Général Bertrand numéro 1, à 4000 Liège.
Cette mise à disposition a été grandement facilitée par l’intervention de feu Monsieur Georges Deschampheleire, ex-Président du Comité de Quartier de Sainte-Marguerite, qui a pris l’initiative d’entamer les premières négociations avec l’Évêché de Liège et la Fabrique d’église de Sainte-Marguerite qui occupait le bâtiment depuis de nombreuses années. Pour lui rendre hommage, une plaque commémorative sera apposée à l’entrée de la salle principale de la Maison de la Citoyenneté.
Construit il y a bien longtemps, le bâtiment nécessitait d’importants travaux de rénovation afin de le rendre adapté aux activités de la Maison de la Citoyenneté.
Ces travaux ont été pris en charge par le CPAS de Liège et c’est madame Annick Depaire, l’une des trois architectes du Centre, qui s’est occupée de la coordination du projet et du chantier : établissement des documents techniques, gestion des marchés publics et suivi de l’exécution des travaux.
La régie des travaux du CPAS de Liège a entamé, dès l’automne 2013, des travaux préparatoires (décapage, démontage, détapissage,…).
Par la suite, c’est l’entreprise générale Reco+ qui a pris le relais, en mars de l’année dernière, pour réaliser la rénovation du bâtiment : désamiantage, installation électrique, chauffage et sanitaires et j'en passe. En bref, en dehors de l’enveloppe extérieure (façade, toiture et châssis), le bâtiment été entièrement remis à neuf.

Repenser l’espace intérieur

Mes collaborateurs et Amis, Nathalie Simon et Julien Etienne vont vous expliquer en quoi la rénovation de ce bâtiment a été pensée et réalisée pour rencontrer les besoins de notre service.
Ce que je peux vous dire, c'est que le coût global de l’ensemble de ces travaux de rénovation s’élève à 157.290 € (hors travaux effectués par la Régie du CPAS). Le financement de cet investissement a été obtenu – en partie - dans le cadre du Programme politique des Grandes Villes et de la convention «Ville durable» conclue entre l’État fédéral et la Ville de Liège. Qu'ils en soient vivement remerciés !

Le 35 rue Général Bertrand subsiste

Le déménagement de la Maison de la Citoyenneté en bas de la rue du Général Bertrand ne signifie pas pour autant l’abandon des anciens locaux.
La maison sise au numéro 35 de la même rue continuera à proposer des cours de français, des tables de conversation ainsi qu’un programme d’activités citoyennes et culturelles visant à améliorer l’intégration des personnes étrangères. Ces activités qui se déroulaient jusqu’ici dans le cadre du projet « Alpha-citoyen » (subsidié conjointement par le Fonds européen d’Intégration et le SPP Intégration sociale) continueront et se développeront - avec la même équipe et sur les mêmes lieux – dans le cadre d’un nouveau service appelé « L’Échelle des mots ».
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Mesdames et Messieurs,

Je suis ravi de vous accueillir dans ce nouveau lieu de qualité. Je suis d'autant plus ravi que le travail social auprès des populations les plus exclues nécessite justement des conditions de travail de grande qualité.
Je remercie également toute l'équipe de la Maison de la Citoyenneté (Julien, Florence, Nehza, Jacqueline) et le l'Echelle des mots (Jacqueline encore, Ibrahim, Frédéric, Claudine et Nesrine) pour les apports respectifs, pour leur engagement et surtout pour le sourire qu'ils ne manquent pas d'arborer en travaillant, ce qui est très agréable. Merci également à Almudena et à Brigitte qui ont précédé avec grâce et intelligence Julien dans la coordination de ce service.
Longue vie à vos deux services et merci !