Bienvenue sur mon blog !

Au quotidien, je vous ferai part de mes réactions, de mes actualités, de mes photos, ...
A force de trop parler de crise, d'équilibre budgétaire et d'économies, on risque d'oublier les valeurs qui sous-tendent, tant nos ayants droits, que nos travailleurs ou nos décideurs politiques. Bref ne met-on pas en péril tout notre modèle de société? Mais c'est peut-être le but de certains.

jeudi 25 septembre 2014

Une vente publique au profit de nos usagers



"Cela fait partie des attributions du CPAS: après six mois, il peut mettre en vente une série d’objets qu’il détient, en provenance de personnes expulsées ou en maison de repos, voire des «objets trouvés» de Liège. Une vente publique se tient le 1er octobre.
Cette activité du CPAS de Liège peut étonner. Et pourtant, après six mois de détention, il est en mesure de vendre toute une série d’objets en sa possession. Une vente publique est organisée le 1er octobre à la Salle de vente des huissiers de justice (rue de la Lèche 58 à Liège). Ce type de rendez-vous se tenait auparavant dans une salle du côté de Vottem, mais les autorités du CPAS entendent promouvoir davantage cette initiative, histoire d’augmenter les rentrées financières de l’institution, si possible. «Nous en organisons plusieurs par an, disons trois à cinq fois», explique Nathalie Rutten, du CPAS de Liège. «Cela se fait en fonction du nombre d’objets accumulés.»
Concrètement, les objets y seront exposés de 8h30 à 12h30. Il s’agit de meubles, bijoux, bibelots, appareils électroménagers et autres objets mobiliers qui sont arrivés un jour au CPAS. «On y retrouve vraiment toutes sortes de choses, c’est extrêmement varié.»
Cela peut survenir de plusieurs manières: ce sont par exemple les effets personnels de personnes expulsées de leur domicile par voie judiciaire. «Les effets personnels se retrouvent parfois sur le trottoir. Nos services se chargent de les emporter et de les conserver, pour des raisons de sécurité, mais aussi pour permettre aux gens de venir les rechercher. Lorsque cela n’est pas fait au bout de six mois, le CPAS peut les mettre en vente.» Certains objets appartenaient à des personnes placées en maison de repos par le CPAS. Les «objets trouvés» de la Ville de Liège, lorsqu’ils ne sont pas récupérés après six mois, sont également transférés vers cette réserve.
Au final, l’argent récolté par ces ventes publiques permet quelques rentrées financières au CPAS et aux allocataires. «Cela reste assez anecdotique, on ne fait pas fonctionner le CPAS avec ces montants», reconnaît cependant Nathalie Rutten.
Quant aux acheteurs habituels, «il peut s’agir de personnes en difficulté, désireuses de s’équiper à moindre prix, mais pas uniquement». Sont-ce les mêmes que l’on peut croiser le vendredi matin à la brocante de Saint-Pholien? «Oui, par exemple. Il s’agit de ventes publiques, donc cela s’adresse aussi à des personnes habituées à ce type de rendez-vous.»
Pour être informé des différentes ventes publiques, il convient de consulter régulièrement le site du CPAS de Liège "

vendredi 19 septembre 2014

Un Président de CPAS MR ne dit pas autre chose que moi!!!

Comme quoi il ne s'agit pas d'un débat partisan!
Comme quoi ce n'est pas parce que c'est Claude EMONTS qui se plaint toujours!
Comme quoi c'est une menace institutionnelle qui touchera tous les CPAS!

J'ai déjà épinglé Freddy BREUWER pour certaines prises de position sur lesquelles je ne pouvais pas être d'accord car elle ne cadraient pas avec mes idées et celles de mon parti.

Mais ici (article paru dans L'Avenir du 18/09/14), je ne peux qu'être d'accord avec lui puisque je ne dis pas autre chose que lui...

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140917_00530163

"Il nous manque 2,5 M d'€!"
Maisons de repos, nouveaux exclus du chômage Les finances du CPASsont dans le rouge et le budget 2015 risque d’être très, très serré.
Freddy Breuwer, le CPAS de Verviers prépare doucement son budget pour 2015. À ce sujet, où en est-on dans la vente des homes Entre-Nous et du Châtelet qui devait servir à financer en partie la nouvelle maison de repos de Stembert?
Pour le moment, nulle part. Nous avions convenu que la vente de ces deux infrastructures s’estimait à 5 millions d’euros mais, à ce jour, aucun acquéreur ne nous a fait une proposition ferme au prix attendu. Comme on comptait sur la vente de ces biens pour financer la nouvelle maison de repos, on va devoir emprunter plus que prévu. Car on ne veut pas non plus brader nos bâtiments, surtout que pour le Châtelet on parle quand même de 60 000 m2 de terrains constructibles. Mais ce qui est sûr, c’est que cela va prendre plus de temps que prévu.
On parle d’un trou de 2,5 millions d’euros pour ramener le budget à l’équilibre, ce n’est pas rien…
Selon nos premières estimations, il manque effectivement plus de deux millions d’euros pour arriver à l’équilibre budgétaire. On ne panique pas pour autant mais il faut vraiment trouver des accommodements pour maintenir la qualité des services tout en préservant l’emploi. Peut-être via la dotation communale, on pourra obtenir un plus grand soutien. Il faut savoir que depuis que le processus de reconditionnement des maisons de repos a été initié, le CPAS a pris soin de prévoir des réserves pour l’opération. Il faut vraiment qu’on nous permette d’utiliser ces réserves à cet effet et qu’elles ne soient pas utilisées à d’autres choses.
Sans compter qu’à partir du premier janvier 2015, ce sont 600 demandeurs d’emploi exclus du chômage qui vont venir frapper à la porte du CPAS.
Oui et là encore il y a un impact direct sur le budget du CPAS. Dans ce cas-ci, c’est inévitablement la Ville qui devra nous aider à payer la facture. Car il n’y a pas que le coût du revenu d’intégration que le CPAS (et donc la Ville) supporte, à hauteur de 30%. Il y a aussi la prise en charge de ces personnes, l’insertion socioprofessionnelle. Donc oui, les finances sont difficiles à gérer mais on ne va pas perdre son sang-froid et on mettra tout en œuvre pour assurer un service suffisant."

Une autre nouvelle charge financière pour les CPAS dès le 1er janvier 2015

Source: http://www.secal.belgium.be/_pdf/du-neuf-avances-recouvrement-creances-alimentaires.pdf




Loi du 12 mai 2014 modifiant la loi du du 21 février 2003 créant un Service des créances
alimentaires au sein du SPF Finances et le Code judiciaire, en vue d’assurer le recouvrement effectif des créances alimentaires (publiée au Moniteur belge du 30 mai 2014).


Cette loi prévoit que :

- le plafond de revenus pour le droit aux avances est relevé à 1.800 € (à augmenter de
66 € par enfant à charge (montant de l’année 2014)),
- la majoration pour enfant à charge est doublée pour un enfant handicapé,
- l’accès au SECAL est désormais gratuit dans le chef du créancier d’aliments : la
contribution aux frais de fonctionnement (5%) est supprimée. Celle due par le
débiteur d’aliments passe quant à elle de 10 à 13%,
-
 le SECAL dispose maintenant des mêmes possibilités que tout autre créancier
d’aliments : quand il fait une saisie sur les revenus, il n’est plus limité par le revenu
d’intégration,
- si le créancier d’aliments a perçu indûment des sommes, le SECAL peut les
récupérer d’office à concurrence de 10 voire de 100% de tout paiement ultérieur qui serait effectué en sa faveur.


Ces dispositions s’appliquent aux demandes qui seront reçues par le SECAL à partir du 1er janvier 2015.


Il s'agit d'une nouvelle charge pour les administrations locales (CPAS et in fine communes) dont nous ne pourrons mesurer l'ampleur que quelques mois après l'entrée en vigueur de cette nouvelle loi.


A suivre...

_______

Lire aussi : 
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140909_00525528 


jeudi 18 septembre 2014

Pour info et invitation à la réflexion : les fausses bonnes idées de la déclaration de politique régionale wallonne

Les (fausses) bonnes idées de la DPR


Par Christophe ERNOTTE

Nous avons tous découvert le contenu de la nouvelle déclaration de politique régionale (DPR). Parfois avec satisfaction, parfois avec stupéfaction, parfois avec un sentiment de trahison et de non-sens. Certes, nous savons tous (et il faudra y travailler) que des économies s’imposent vu le cadre budgétaire général pour les années à venir, et certainement pour 2015 et 2016 C’est donc dans cet environnement que l’on peut se montrer satisfait de découvrir, dans cette DPR, que la nouvelle majorité souhaite, dans divers domaines, soutenir et renforcer l’action des CPAS1. On peut comprendre qu’il faille gérer au mieux les deniers publics, voire rationaliser.

En ce sens, l’encouragement aux synergies entre communes et CPAS sur des services « supports » a du sens et doit être évidemment soutenu. Mais la stupéfaction tend à apparaître quand on recommande un directeur général (DG) unique pour la commune et le CPAS. Les DG de CPAS n’auraient-ils rien à faire aujourd’hui ? Si c’est pour fusionner et désigner après, vu la charge de travail, un DG adjoint au DG communal, on expliquera l’intérêt du bouleversement… Ou réduire le CPAS à un seul comité spécial de l’action sociale logé à la commune, c’est injurieux !

Mais surtout un sentiment de trahison et de non-sens quand il s’agit d’encourager la fusion entre commune et CPAS.

Pourquoi ? D’une part, une trahison parce que ce n’est pas ce que nous ont dit le PS et le CDH lors de notre Assemblée générale. Ces idées excessives de la DPR ne sont pas contenues dans le programme du PS. Et cela va beaucoup plus loin que ce qu’annonce le CDH dans son programme6. Étonnant et intellectuellement malhonnête pour deux partis qui défendent les valeurs suivantes :
  • pour l’un : « Toute la dynamique socialiste repose sur une volonté : celle de construire une société plus juste et plus humaine, où l'intérêt général prime sur les intérêts individualistes » ;
  • pour l’autre : « Le développement humain nécessite de mettre notre économie au service de chacun femme, homme, jeune, enfant, aîné et de favoriser toutes les activités qui améliorent véritablement la qualité de vie ».
Il faut rappeler que ces idées excessives sont dans le programme du MR. Nous ne savions pas que former une majorité et écrire un programme de législature revenait à mettre en oeuvre des idées d’un autre parti… Il est évident que l’électeur, le citoyen ne se rapprochera pas de la politique avec ces comportements incohérents et incompréhensibles.

D’autre part, un non-sens.

Pourquoi ? On peut comprendre qu’une commune de 3.000 habitants manque de moyens et de capacité d’action, comme son CPAS. Par rapport à une grande ville ou une commune moyenne, 3 000 habitants représentent parfois un quartier, mais c’est être naïf de penser qu’en fusionnant les deux on va améliorer les moyens et la capacité d’action. On gagnera peut-être quelques jetons de présence pour les mandataires. Quoique…

On va surtout détruire l’action sociale d’une institution, sa spécificité, la qualité de la prise en charge de nos citoyens en difficulté et en souffrance. Or ce travail particulier, qui demande un cadre spécifique, un fonctionnement adapté, des métiers précis, doit être préservé. Ne pas le comprendre est la preuve de la méconnaissance de ce qui se fait et, manifestement, une volonté de ne pas voir et reconnaître l’effectivité des résultats obtenus.

Certes, la question n’est pas de défendre l’institution pour l’institution ni s’assurer de sa soi-disant autonomie (qui n’est dans les faits que très théorique vu la pauvreté des moyens en regard des missions) pour sa soi-disant - mais néanmoins jalousée - indépendance, ni s’accrocher à la spécificité de l’action sociale comme s’il s’agissait de « chapelles ». Non, cela serait sans intérêt et donc bien réducteur.

La question est plutôt que ces positions de la DPR risquent de vraiment mettre en péril la qualité de l’aide apportée à tous ceux et celles (dont peut-être un jour chacun de nous) qui sont contraints, pour diverses raisons, de frapper à la porte du CPAS et qui y trouvent un aide réelle, un nouvel espoir, un moteur de résilience, un tremplin, une aide de service public. Mettre cela en péril, c’est prendre le risque de porter atteinte à un des plus importants piliers de notre cohésion sociale. C’est mettre en danger cette dignité humaine de la loi organique coulée dans notre Constitution. La balance des intérêts me laisse penser que cela ne vaut pas la chandelle. D’autant plus que ces intentions sont aussi alimentées, parfois, par de ridicules soifs de pouvoir.

« Par ailleurs, les CPAS doivent rester les fers de lance de la politique publique sociale locale et être désignés en tant que coordinateurs du Plan de lutte contre la pauvreté. Ce sont en effet les seuls acteurs institutionnels publics qui jouissent de deux qualités originales : ils prodiguent une aide individualisée et de proximité. Devant faire  face à des besoins croissants et très divers, les CPAS doivent être continuellement renforcés afin de rencontrer au mieux les besoins de leurs usagers, pour les sortir réellement de la pauvreté et leur procurer une autonomie sociale et économique ». Ce texte voit juste et est volontariste. Il figure dans la déclaration gouvernementale de la majorité… bruxelloise ! Qui allie aussi PS et CDH avec le FDF. On aurait aimé le voir dans celui du Sud du pays ! Il est encore temps pour qu’il inspire le nouveau Gouvernement wallon.

Alors :
-          soyons plus que jamais professionnels et rigoureux au sein de nos CPAS, et ce surtout pour nos citoyens ;
-          veillons à gérer, comme c’est déjà le cas, avec rationalité et économie ;
-          veillons à mettre en oeuvre les bonnes idées de la DPR ;
-          travaillons, avec une ardeur plus forte encore, aux synergies entre CPAS9, dont on connaît l’efficacité (preuve à l’appui avec de nombreuses associations chapitre XII, clusters, conventions de collaboration…) ;
-          mais combattons avec pugnacité (dont on manque trop souvent) les fausses bonnes idées de la DPR.

La dignité humaine l’exige.


mardi 16 septembre 2014

La Reine Mathilde à l'écoute des usagers et des professionnels du Relais social du Pays de Liège

SM la Reine Mathilde nous a fait l'honneur de rendre visite aux usagers et aux agents des partenaires du Relais social liégeois.

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=dmf20140916_00529390
http://www.rtbf.be/info/regions/detail_la-reine-mathilde-en-visite-au-relais-social-du-pays-de-liege?id=8356624



En tant que Président du Relais social du Pays de Liège, il m' été donné de l'accueillir avec ces quelques mots : 


"Majesté,

C’est un très grand honneur que vous nous faites en manifestant votre intérêt pour l’action sociale conduite au départ de notre Relais social et de nos différents partenaires.
Une action qui vise à donner aux personnes en situation précaire les moyens de reprendre confiance en leurs capacités en leur proposant écoute, accompagnement adapté et orientation vers les services et institutions appropriés.
Ce qui est rendu possible par la constitution d’un réseau dynamique d’intervenants qui vont, ensemble, construire et développer des projets spécifiques visant la lutte contre l’exclusion sociale et la pauvreté.
Car, c’est bien dans la promotion d’un travail social interdisciplinaire, dans la mutualisation des ressources locales et dans l’approche globale et intégrée du public que résident les principaux atouts des Relais sociaux.
La plus-value réside aussi dans la création d’un dialogue constructif entre le secteur associatif et le secteur public dont les schémas d’intervention et les méthodologies se conjuguent et s’enrichissent pour davantage d’efficacité et de résultats.
Comme les grandes villes du pays, Liège est confrontée à la confirmation et à la progression insidieuse mais bien réelle de phénomènes affectant les plus fragiles d’entre nous.
Isolement social, problèmes de santé mentale, faiblesse des revenus, accroissement de l’errance et de la mendicité, du nombre de jeunes - de femmes seules aussi - exposés au risque de décrochage, etc.
Pour faire y face, Liège répartit, depuis longtemps déjà, les moyens dont elle dispose entre les différents partenaires publics et associatifs, ayant en cela élaboré ce qui est aujourd’hui une véritable tradition locale de concertation et de coopération entre tous les opérateurs.
Aussi, les programmes de notre Relais s’articulent-ils avec ceux du Centre Public d’Action Sociale, du Plan de Cohésion sociale, du Plan de Prévention, des Coordinations sociales de quartier et des organismes qui sont en contact étroit avec les populations concernées.
Ces collaborations visent un modèle de prise en charge fondé sur une réappropriation des ressources individuelles, une prise de conscience des droits et devoirs de tout citoyen, une responsabilisation des bénéficiaires ainsi guidés pour sortir d’une situation d’urgence et réemprunter la voie de l’insertion.
Grâce à ces possibilités, qui leur sont offertes, par le biais d’une politique sociale qui s’appuie sur des apports financiers fédéraux, régionaux et locaux, les plus démunis peuvent trouver réconfort, rebondir et reprendre espoir quant à leur devenir.
C’est essentiel.
Pour illustrer la diversité de nos démarches, nous nous sommes entourés de responsables, de travailleurs et d’usagers de services qui demeurent innovants dans les apports pour encore améliorer les formes de soutien mises en œuvre.
Sachant, Majesté, l’importance que vous accordez à ce qui se fait concrètement sur le terrain, « comme on dit », je vais sans plus tarder leur céder la parole afin qu’ils puissent présenter leur dispositif et répondre à vos questions.


Je vous remercie."

lundi 15 septembre 2014

A Charleroi, on transfère les missions sociales de la Ville vers le CPAS : bravo à eux!

Je tiens ici à saluer l'aboutissement d'une belle synergie novatrice entre la Ville et le CPAS de Charleroi : 




"En 2013, afin de mener des politiques efficaces et cohérentes, le Collège Communal a décidé de transférer vers le CPAS une série de matières sociales à savoir : le DEVELOPPEMENT SOCIAL DE QUARTIER, LE SERVICE MIGRANTS et LA DIVISION PREVENTION DROGUES..."


Pour en savoir plus, cliquez ici.