Freddy Breuwer, le CPAS de Verviers prépare doucement son budget pour 2015. À ce sujet, où en est-on dans la vente des homes Entre-Nous et du Châtelet qui devait servir à financer en partie la nouvelle maison de repos de Stembert?
Pour le moment, nulle part. Nous avions convenu que la vente de ces deux infrastructures s’estimait à 5 millions d’euros mais, à ce jour, aucun acquéreur ne nous a fait une proposition ferme au prix attendu. Comme on comptait sur la vente de ces biens pour financer la nouvelle maison de repos, on va devoir emprunter plus que prévu. Car on ne veut pas non plus brader nos bâtiments, surtout que pour le Châtelet on parle quand même de 60 000 m2 de terrains constructibles. Mais ce qui est sûr, c’est que cela va prendre plus de temps que prévu.
On parle d’un trou de 2,5 millions d’euros pour ramener le budget à l’équilibre, ce n’est pas rien…
Selon nos premières estimations, il manque effectivement plus de deux millions d’euros pour arriver à l’équilibre budgétaire. On ne panique pas pour autant mais il faut vraiment trouver des accommodements pour maintenir la qualité des services tout en préservant l’emploi. Peut-être via la dotation communale, on pourra obtenir un plus grand soutien. Il faut savoir que depuis que le processus de reconditionnement des maisons de repos a été initié, le CPAS a pris soin de prévoir des réserves pour l’opération. Il faut vraiment qu’on nous permette d’utiliser ces réserves à cet effet et qu’elles ne soient pas utilisées à d’autres choses.
Sans compter qu’à partir du premier janvier 2015, ce sont 600 demandeurs d’emploi exclus du chômage qui vont venir frapper à la porte du CPAS.
Oui et là encore il y a un impact direct sur le budget du CPAS. Dans ce cas-ci, c’est inévitablement la Ville qui devra nous aider à payer la facture. Car il n’y a pas que le coût du revenu d’intégration que le CPAS (et donc la Ville) supporte, à hauteur de 30%. Il y a aussi la prise en charge de ces personnes, l’insertion socioprofessionnelle. Donc oui, les finances sont difficiles à gérer mais on ne va pas perdre son sang-froid et on mettra tout en œuvre pour assurer un service suffisant."